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WYE OAK – The Louder I Call, The Faster It Runs (2018)

WYE OAK - The Louder I Call, The Faster It Runs (2018)1. (tuning)
2. The Instrument
3. The Louder I Call, The Faster It Runs
4. Lifer
5. It Was Not Natural
6. Symmetry
7. My Signal
8. Say Hello
9. Over and Over
10. You of All People
11. Join
12. I Know Its Real

Date de sortie : 6 avril 2018 / Label : Merge Records / Pays d’origine : Etats-Unis

En l’espace d’une décennie, Wye Oak a enchaîné 6 albums, passant d’un style à l’autre tout en conservant une pointe de charme qui ne ressemble à personne d’autre. C’était le cas sur « Civilian » en 2011, l’aboutissement de leur période ‘guitares’, un disque qui mêlait habilement une atmosphère hantée et planante sous un mur de distorsion. Et soudainement le duo a totalement changé de cap avec « Shriek » (2015), un disque qui reposait presque exclusivement sur ses claviers.

Mais d’une façon ou d’une autre, Jess Wasner et Andy Stack ne cessent jamais leurs explorations sonores avant d’atteindre la perfection, et dans cette nouvelle aventure « The Louder I Call, The Faster It Runs » prend des allures d’apogée. Tout d’abord, c’est une œuvre qui réintègre les guitares pour de bon, mais sans mettre de côté pour autant les leçons apprises de leur parenthèse électronique. Le résultat parvient à faire cohabiter expérimentations sonores et mélodies captivantes. L’aisance vocale de Jess Wasner est devenue un élément clé de leur formule, avec un chant particulièrement nuancé sur des titres tels que « It Was Not Natural » et surtout le plus dépouillé « My Signal ».

C’est avec le même talent que le groupe déploie sa Pop mélancolique sur le plus électrique « Lifer » ainsi que le titre qui donne son nom à l’album, véritable moment de grâce au milieu de ce voyage sonore qui n’en manque pourtant pas. Étonnamment, on leur trouve aujourd’hui des points communs avec St. Vincent sur les titres « Symmetry » ou « Say Hello » qui se rapprochent de ses dernières productions, une Dream Pop saturée mais toujours accessible. C’est peut-être là que réside la plus grande réussite de « The Louder I Call, The Faster It Runs » : on l’aime instantanément sans forcément le comprendre tout de suite, puis on y revient encore, et encore… Voici un album qui n’a pas fini de révéler toutes ses parts de finesse, plus subtil que complexe et surtout très abouti, leur meilleur album depuis « Civilian ».

Pour plus d’infos :

Interview – Paris, mardi 15 février 2011
‘Civilian’ (2011)

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