Conor O'Brien est un alchimiste. On s’en était déjà rendu compte par le passé, tout particulièrement depuis son deuxième album, {Awayland}, sur lequel il s’éloignait déjà de l’image Indie Folk dans laquelle on l’avait sans doute un peu trop vite rangé avec « Becoming A Jackal », n’hésitant pas à bidouiller avec quelques arrangements électroniques…
Chroniques
METRIC – Art Of Doubt (2018)
Il y a trois ans Metric s’était mis en danger. « Pagans In Vegas » a été beaucoup critiqué pour son excès d’électronique, alors que cet album était en fin de compte une étape logique dans le parcours des Canadiens qui visaient de plus en plus dans cette direction, notamment avec l’excellent « Synthetica » sorti en 2012.
AURORA – Infections Of A Different Kind – Step 1 (2018)
Ses fans le savaient déjà, ou ils l’avaient pressenti : Aurora était sur le point de revenir, après avoir dévoilé deux singles et surtout, sous forme de compte à rebours, des photos et vidéos précédant l’arrivée de ce mini LP, premier volet d’un « Step 2 » qui devrait arriver l’an prochain… ou plus tard !
LE PRINCE MIIAOU – Victoire (2018)
SUEDE – The Blue Hour (2018)
Et voici l’album que l’on pourra aisément considérer comme le dernier volet d’un triptyque, celui entamé par Suede à l’occasion de leur comeback en 2013 avec « Bloodsports » suivi de « Night Thoughts » en 2016, un disque avec lequel ce nouveau chapitre semble de prime abord avoir pas mal de choses en commun.
ELISAPIE – The Ballad of the Runaway Girl (2018)
Au fil des ans vous avez bien dû remarquer que nous aimons bien vous parler des chanteuses Folk venues du Nord. La Suède, la Norvège, voire l’Islande, c’est bien beau tout ça, mais cette fois-ci nous avons décidé de vous emmener en voyage encore plus au Nord, dans l’Arctique canadien où a grandi Elisapie.
THE GOON SAX – We’re Not Talking (2018)
Melbourne est peut-être devenue la capitale musicale de l’Australie, mais il n’y a pas que là que les choses bougent. Deux ans après « Up to Anything », un disque qui avait placé The Goon Sax, trio originaire de Brisbane (d’où vient également Hatchie), parmi les meilleurs espoirs Indie du pays, l’heure est venue pour le groupe de se retrousser les manches et de montrer où son ambition et son inspiration pouvaient l’emmener.
PALE WAVES – My Mind Makes Noises (2018)
L’habit ne fait pas le moine… Cette expression pourrait particulièrement bien s’adapter à Pale Waves, tant le décalage entre leur image et leur musique semble grand. Avec son look gothique ce jeune groupe originaire de Manchester a tout d’un héritier direct de The Cure, et d’une certaine façon il l'est, mais dans ce cas il faut plus imaginer Robert Smith chantant « Friday I’m In Love » ou « Just Like Heaven » que « The Hanging Garden » ou « Faith ».
JUANITA STEIN – Until The Lights Fade (2018)
Il y a tout juste un an, Juanita Stein nous invitait à découvrir l’Amérique, celle qu’elle a connue sur la route, en rendant hommage à ces horizons lointains et à leurs racines musicales teintées de Blues, de Folk, et de Country. C’était également son premier album solo, après quatre disques de haute tenue avec Howling Bells.
MITSKI – Be The Cowboy (2018)
Longtemps cantonnée au statut de secret le mieux gardé de la scène indépendante américaine, la très prolifique Mitski est aujourd’hui de retour avec son cinquième album qui était enfin très attendu. L’évolution un peu moins Lo-Fi de « Puberty 2 » sorti en 2016 lui a permis de conquérir un public plus large qui a ensuite eu le loisir de se plonger dans sa discographie déjà bien fournie, dont on ne retrouve vraiment que « Bury Me At Makeout Creek », ses deux premiers albums autoproduits étant pour ainsi dire introuvables.